Rêve si grand.
si je dis que je peux être la personne la plus forte du monde dans le sens où je peux résister à n'importe quelle situation du monde par moi-même. Au diable je me trompe, je sais mais si je dis que j'agis en tant que tel depuis longtemps maintenant.
Ouais, c’est une tragédie que je connais !!! Croyez-moi, j’ai trop bien agi. Je ne montrerais jamais ma faiblesse à ma propre famille ... c’est ainsi que j’ai été élevé. Bien que personne ne m'ait forcé à cacher ma douleur, malheureusement, personne ne pouvait la trouver aussi.
J'ai grandi dans une famille où j'ai toujours été une femme forte et indépendante. Je suis fière qu'ils l'ont fait. c'est grâce à eux que je peux survivre dans cette nouvelle ville, un nouveau monde en effet. Je n’ai pas versé une larme quand j’ai quitté la maison pour la première fois et je ne l’ai toujours pas fait, j’ai vu tant d’autres filles comme moi s'affaiblir et se laisser distraire par les vents fluides de Delhi. «DILWALO KI DELHI». est ce que c'est vraiment ??
C'est en effet d'une manière ou d'une autre .. Cela vous permet de vivre votre vie comme vous le souhaitez, au moins pour une petite fille de la ville comme moi ou plus précisément une fille du village. Cela vous rend fou, vous promenez dans différents endroits, faites des gens vos amis ... c'est un enfer facile de se faire des amis ici, je dois dire, tout ce que vous avez à faire est de parler ... vous pouvez attraper les yeux de certains ou d'autres qui vous regardent et envie d'en savoir plus sur vous .. mais au milieu de cette ville .. grande ville en effet…
Ils me manquent, ceux assez loin de mon cœur. Ma maison ... ma plage (bien que ce ne soit pas complètement la mienne) mon coucher de soleil, mon peuple et surtout ma famille. Ces gens qui sont la raison pour laquelle je peux survivre dans cette ville et avoir cette envie de vivre en moi… je les respecte jusqu'au fond .. mais quand aujourd'hui j'écris ces mots, je me sens ému de laisser mon cœur renverser les haricots des autres côté de la médaille. Ma famille en effet et pourtant je rêve d'une famille .. confuse ??
Ouais je rêve d'une famille plus grande que la mienne .. où je pourrais leur parler toute la journée je veux où je peux croire que si j'essaierai de me couper le poignet je ne pourrai pas faire ça parce qu'une fois ou une autre ça le sera rappelez-moi d'eux ...
Ma famille comprend mon père, ma mère et mon frère aîné. Ils m'ont toujours laissé ressentir la liberté, ne m'ont jamais restreint à un point dont je ne peux pas bouger ... ils se sont déplacés à l'opposé des vents de l'endroit où nous vivons mais ensuite il reste un écart. Un écart si grand qu'il ne s'est jamais fait sentir. même si j'essaye, je ne pourrai pas y remédier. Un trou de cœur qui restera pour toujours et non parce qu'ils sont ignorants ou durs ou incapables de comprendre mais parce que je ne reflète jamais ce que je ressens en moi. J'ai cette coque dure qui ne leur fera pas connaître complètement ... je suis tout bon dehors mais ensuite je suis tout creux à l'intérieur. Ils croient que je peux résister à tout ... je peux vaincre tous les problèmes ... mais je sais à quel point je me sens seul dans cette course.
Quand mon frère, l'autre jour, est venu me voir après tant de mois et m'a surpris avec une guitare .. mon amour pour le chant… j'étais immensément heureux .. mais ensuite sa réticence à rester un moment pour me parler m'a bouleversé. Son attitude impatiente de rester avec moi même pendant une heure m'a fait réaliser à quel point nous manquons de communication. Si ce n’est pas un autre ami commun ... je ne sais pas si nous pourrions même avoir une conversation autre que «comment allez-vous» ou «comment est l’université» ou «comment est le travail». J'aurais aimé qu'il ne soit pas allé jusqu'au bout pour acheter une guitare pour moi et pourtant il ne pouvait pas rester un moment avec moi. Le sentiment en lui-même m'a accablé .. J'aurais aimé qu'il m'ait juste serré dans ses bras et qu'il aurait pu dire que tu m'as manqué chelli (sœur) Ou aurait pu demander si j'avais peur dans ce vaste endroit tout seul. Mais ensuite il ne l'a pas fait… il m'a toujours fait paraître plus forte, sourire brillamment devant lui. Et donc j'ai souri de toute ma volonté et de tout mon cœur ... après tout le voir après tant de mois était en soi une bénédiction ... comme une paix pour laquelle je cours
Je suppose que c’est comme ça que la famille est. Vous parlez moins, vous comprenez plus, plus que quiconque… c'est ce que j'ai toujours cru jusqu'à ce que je voie de la famille ici. Chanter, danser, se dire des mots… des frères et sœurs tellement dans la vie de l’autre. c'était une dure réalité alors j'ai refusé de l'accepter. Pour moi, c'est un rêve ... un rêve lointain de connaître mes propres gens, de pleurer devant eux, de leur dire à quel point j'ai peur parfois ... et surtout à quel point ils me manquent ...
C'est une vie pathétique dans laquelle je vis .. un rêve que je veux vivre pour toujours .. un ciel pour lequel je ne voudrais pas tout quitter .. pour moi les mots sont la guérison que personne n'a jamais proposée .. donc je me guéris moi-même… dans un façon qui ne fera pas que quelqu'un me regarde avec pitié.